Warnapp

Warner, Apple et compagnie

Lundi 5 juillet 2010 à 2:01

Au moment où j'écris ces quelques lignes, je trépigne d'impatience.
Pourquoi me demanderez-vous?
Et bien tout simplement parce que dans deux jours, LA HORDE sort en DVD & Blu-Ray Disc!
J'ai déjà évoqué ce film dans le blog, cet article lui sera entièrement consacré alors attachez vos ceintures...

Au Nord de Paris.
Décidé à venger la mort d'un des leurs, un groupe de policiers prend d'assaut une tour HLM,
dans laquelle s'est barricadée une bande de gangsters,
et se retrouve sans le savoir confronté à une horde de zombies.
Flics et malfrats n'auront d'autre solution qu'unir leurs forces
pour venir à bout de ces êtres terrifiants...


Alors LA HORDE, qu'est-ce que c'est ?
Pour résumer, je pourrais vous dire que c'est un PUTAIN de bout de péloche qui défonce tout,
qui provoque orgasmes sur orgasmes (surtout dans sa dernière partie),
qui vous file une grande claque dans vot' gueule et qui offre une réplique culte toutes les 5 minutes.
Voilà, c'était mon analyse complète de ce film, rien que pour vous! 

Mais plus sérieusement, Yannick Dahan & Benjamin Rocher ont accouchés ici
d'un petit miracle dans le paysage cinématographique français
caractérisé par une étroitesse d'esprit hallucinante et où la hiérarchisation de la culture règne en maître.
L'imaginaire est méprisé dans ce pays.
Voilà pourquoi on va donner très facilement 22 millions d'euros à la Rafle ou 13 millions d'euros pour Fatal
et que le jeune réalisateur de film de genre ne peut pas espérer
avoir plus de 2/3 ridicules millions pour faire son film.

BREF! Début 2008, Yannick Dahan, Benjamin Rocher et son frère Raphaël Rocher
montent leur propre boîte de prod' : CAPTURE [THE FLAG] FILMS
(s'il y a quelques geeks parmis vous, ça vous dira sûrement quelque chose).
Ils réunissent difficilement 2 800 000 euros, la préparation du film peut commencer.
Y'a déjà un hic : une des scènes crutiale du film implique toute une Horde de Zombies.
Le problème, c'est que la production ne peut pas payer des centaines de figurants.
Elle joue donc le tout pour le tout => Message sur le myspace du film
qui fait appel à des gens motivés pour venir sur Paris tout un week-end entier
afin de jouer l'un des 300 zombies de la Horde, bénévolement bien sûr.
Résultat : plus de 5 000 réponses, la prod' choisit les 300 premières
et c'est ainsi qui le film pourra abriter une scène d'anthologie dans le cinéma de genre. 

Après 32 jours de tournage, voici venu le temps de la post-production et là, problème :
les deux compères se retrouvent avec deux fois plus de plans à truquer que prévu.
Aïe, il va manquer des sous...
Mais, non loin de là, existe un site qui donne l'opportunité aux internautes de devenir co-producteurs d'un film :
ce site c'est Motion Sponsor. Dahan & Rocher lancent donc un appel à ces internautes
afin de trouver les fonds nécessaires à la finalisation des effets spéciaux.
Au final, c'est plus de 45 000 euros qui seront récoltés. 


10 FEVRIER 2010 : Sortie du film.

Et là...je peux même pas vous dire à quel point j'ai prit mon pied!
Je regrette déjà que des milliers de gens vont découvrir ce film chez eux, en DVD
ou en streaming pourrave sur leur PC...
La Horde est clairement un film à voir en salle.
Comme tout bon film de genre français, il n'intéresse personne est s'est donc méchamment bidé
avec un peu moins de 60 000 entrées en France. En revanche, il s'est vendu dans plus de 60 pays...

Alors, c'est à mon tour de lancer un appel :
le MERCREDI 7 JUILLET, courrez à la Fnac la plus proche
et procurez-vous au plus vite ce monument de Badass attitude!

Je terminerais en citant l'un des personnages du film, un ancien d'Indochine :
René => "ATTENTION LES JAUNES, ÇA VA CHIER!!!!!"

La Horde, c'est vulgaire, c'est crade, c'est bourin, c'est too much, c'est hardcore mais putain, qu'est-ce que c'est bon!!!


PS : J'oubliais, voici le lien pour voir la bande-annonce :) ENJOY

http://www.dailymotion.com/video/xbqphw_la-horde-bande-annonce-hd-de-yannic_shortfilms

EDIT : Aujourd'hui, Arnaud Bordas (un des co-scénaristes de La Horde) a très gentillement accepté
que je lui envoi mon exemplaire du film pour qu'il me le dédicace.
Il m'a donné son adresse, je lui enverrai mi-août, quand il rentrera de vacances (et moi aussi du coup!).
Il m'a même proposer de le faire signer par Yannick Dahan et Benjamain Rocher (les réalisateurs)
et Stephan Moïssakis (un autre scénariste).
J'ai évidement dit un grand "OUI"! Toute la dream-team de La Horde!!!


Voilà, je tenais à vous faire partager ma joie^^

Lundi 31 mai 2010 à 19:00

J'en ai brièvement parlé dans l'article précédent, j'ai repris le montage de [2013] il y a un peu moins d'un mois.
La plupart d'entre vous doivent se demander ce que c'est que cette chose. Petit flashback...

L'année dernière était pour moi ma dernière année de lycée, avec le Bac à la clé. J'étais en Terminale L, option Cinéma.
L'épreuve du Bac était divisée en 2 partie : une partie écrite (dont on se branle royalement dans cet article)
et une partie orale qui consiste en l'analyse d'une séquence de film dans un premier temps,
et la présentation du petit film réalisé pendant l'année accompagné d'un dossier dans un deuxième temps.

Dès le début de l'année, les problèmes avec notre professeur se sont multipliés :
On voulait faire un film de genre, elle trouvait ça puérile et inutile.
On voulait montrer pas mal de violence, elle nous imposait de tout suggérer.
Le film n'était même pas encore écrit qu'elle ne voulait pas en entendre parler.

Après plusieurs mois de lutte pour présenter au jury le film qu'on voulait,
Mme Jardcou pour les intimes est catégorique : elle ne nous laissera pas présenter [2013] au Bac.
Nous avons donc été obligé de trouver un compromis, au début à contre-coeur mais qui finalement à joué en notre faveur.
Nous allions tourner le film dans sa totalité avec le matériel du lycée,
mais ne présenter à l'examen que quelques extraits montés sous forme de bande-annonce.

Au fait, c'est qui ce "nous" dont je parle depuis le début? Lucas Charbonnel, Maïlys Sabatier et ma pomme,
la dream team qui à bien faillit mettre un coup de boule bien placé à la prof'
quand elle nous a annoncé 1H avant le début du tournage qu'elle ne nous confiera pas le matériel.
Quelques insultes/disputes (et pleurs) plus tard, nous avons tout ce qu'il nous faut.

Hop, 6 jours de tournage de malade où tout le monde s'est amusé, mais où la concentration était toujours bien présente.
Nous avons appris bien plus en une semaine qu'en 2 ans de cours avec une femme totalement incompétente.
BREF, le tournage se termine (presque) dans les temps et deux semaines après,
nous présentons la bande-annonce de [2013] à la classe qui réagit plutôt bien.

Peu de temps après, c'est le jour J : on passe chacun notre tour devant un monsieur qui a lu le dossier avec attention.
Je ne sais pas (exactement) comment ça s'est passé pour les autres,
mais pour ma part le jury était visiblement très curieux de voir le film entier
et à notamment apprécié la qualité des plans.
Il voulait savoir tellement de choses qu'au lieu des 10 minutes réglementaires de présentation,
je suis resté un très gros quart d'heure dans la pièce.

Au final 15/20 pour moi, 16/20 pour Lucas,17/20 pour Maïlys
et surtout un sentiment de fierté mêlé à un "on lui a mise bien profond à l'autre connasse!"

Ensuite, il fallait commencer le montage du film en lui-même. Pour vous la faire courte,
5 mois de boulot qui se sont soldé par la mort du disque dur.
Il fallait donc tout recommencer, et autant vous dire que je n'étais pas (mais alors pas du tout) motivé.
Donc, plus rien pendant 7 mois jusqu'à ce que Maïlys me pousse à reprendre.

C'est ainsi que le 9 Mai 2010, j'ai ressorti les rushs pour un nouveau montage tout beau tout neuf qui avance pas mal depuis.
Vous aurez régulièrement des nouvelles de l'avancement du projet.

Et puisque vous avez été sages, voici un extrait tout frais! :) N'hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires.




Et pour ceux que ça intéresse, voici la note d'intention présente dans le dossier :
 


Note d'intention.

En 2013, le taux de criminalité en France ne cesse d'augmenter, en particulier chez les jeunes. Par conséquent, le gouvernement en place met en place une violente politique de répression, visant à punir les opposants au pouvoir. Quatre jeunes se retrouvent prisonniers dans un parking souterrain. Ils ne se connaissent pas et n'ont aucun moyen de sortir. Ils s'aperçoivent rapidement qu'ils ne sont pas seuls, et subissent les attaques de deux anciens prisonniers devenus des enragés à la limite du cannibalisme. S'ensuit alors une lutte acharnée pour leur survie. Ce qu'ils ne savent pas c'est que leur mort est retranscrit en direct, devant des millions de spectateurs, à la télévision.


Pour le baccalauréat, nous ne présentons que la bande-annonce de ce film qui a pour titre 2013 - Bienvenue dans votre monde. Jugé trop violent et ne correspondant apparemment pas aux exigences académiques de l'option cinéma-audiovisuel, nous nous sommes vus contraints de n'en présenter que ces courts extraits.

Alors, pourquoi ce titre ? La raison est simple : 2013 est la date que nous avons retenue pour situer notre intrigue. Le sous-titre, Bienvenue dans votre monde est une accroche ironique pour le spectateur. A première vue, ce sous-titre entre en opposition avec le genre du film, et ainsi, nous désirions surprendre le spectateur.


Notre équipe d'acteurs est composée de six jeunes acteurs talentueux et prometteurs. Chacun des personnages sera présenté suivant l'ordre d'apparition dans le film. 2013 s'ouvre sur le personnage de Noémie (Cindy Papparlardo-Roy). C'est une jeune fille d'environ 18 ans, mince et au caractère capricieux, qui se laisse rapidement gagner par la panique, et frôle parfois l'hystérie. Elle rencontre dans les premières minutes du film le personnage de Vincent (Vincent Ramin), qui a sensiblement le même âge qu'elle, environ une vingtaine d'année, mais qui fait preuve d'une personnalité que nous avons voulu plus complexe : en effet, Vincent a un caractère plus déterminé, a tendance à être égoïste, il est parfois cynique, et se laisse gagner par la paranoïa quand la situation dégénère, devenant violent. Il ne semble jamais accorder sa confiance. Même quand il rencontre les deux autres "victimes" prisonnières : Sarah (Marie Barge) et Raphaël (Nicolas Lyan). Sarah a environ dix-huit ans, elle est l'antithèse de Noémie. Elle est volontaire, et ne se laisse pas dominer par sa panique. Elle semble accorder de l'importance aux autres, c'est pourquoi elle apparaît comme relativement proche de Raphaël, qui est avec elle lorsqu'ils rencontrent Vincent et Noémie. Raphaël, bien que souvent en retrait par rapport aux personnages de Sarah et Vincent, a un rôle important à jouer dans l'action. Il a une vingtaine d'années, il est grand, et discret. Il semble plus calme, plus posé que les trois autres prisonniers, malgré le fait qu'il soit grièvement blessé. Enfin, ces quatre jeunes sont les victimes des attaques de deux anciens "joueurs", dont les noms ne sont pas développés (incarnés par Loup Peluso et Gaëlle Marie) Ils se comportent presque de façon bestiale, leurs réactions et leur démarche n'ont presque plus rien d'humain, comme leurs cris. Nous avons choisi d'accentuer leur côté "prédateur".


Le film se passe dans un parking souterrain dont aucun des personnages ne sortira. Nous l'avons choisi d'abord par son aspect pratique car il s'agissait d'un parking dont nous pouvions disposer librement, peu fréquenté, voir très peu. De plus, ce souterrain offrait un espace conséquent pour tourner : deux étages, et assez de place pour permettre à nos personnages de suivre un tracé assez diversifié. Nous avons tout de même eu recours à quelques tricheries (passages filmés dans le noir, son...) pour donner l'illusion d'un espace encore plus grand. Enfin, l'atmosphère pesante qui règne dans ce parking a fini de nous séduire. Les plafonds sont bas, les murs gris, ternes, l'endroit semble assez ancien et délabré, loin de l'ambiance épurée des parkings de grandes surfaces. Ce parking apermis d'appuyer l'aspect glauque que nous avons choisi de donner à 2013. De plus, il dispose de nombreux recoins propices à une sorte de "cache-cache" qui s'instaure entre les victimes et les "enragés prédateurs".

L'action du film est plutôt brève, il y a peu d'ellipses, et le film est presque tourné en temps réel, depuis le réveil des "victimes" dans le parking jusqu'à leur mort, les uns après les autres. Nous avons choisi la date 2013, sans la laisser au hasard. En effet, il était à nos yeux important qu'on puisse rapporter ce film à une réalité proche. 2013 est la date de la prochaine élection présidentielle ( 2012 ) plus un an. En plaçant notre court-métrage dans un contexte politique parfaitement concevable pour tous, nous avons encore une fois fait appel à l'imagination du spectateur, qui se sentira concerné par les thèmes abordés par le film, comme la violence, et le recours à des mesures extrêmes. En procédant ainsi, nous avons voulu donner davantage de crédibilité à notre film et en intensifier l'aspect angoissant.


Nous jouons sur la pluralité des genres : ainsi, nous avons voulu réunir le genre du film d'angoisse, avec des tendances gores, tout en se permettant une légère critique de notre société médiatisée. Nous avons voulu recréer une atmosphère angoissante reposant en grande partie sur les effets sonores et le hors-champ. Le gore est présent dans la quasi totalité de nos scènes d'attaque, et est justifié par le scénario et la nature de l'intrigue.

Nous avons filmé avec deux caméras : une 3-CCD (MiniDV) et une caméra HD (AVCHD). La première nous a servi pour la prise de son directe avec le micro et la perche, et elle était également très pratique en caméra portée (c'est-à-dire la majorité des plans). La seconde présentait un énorme avantage : le temps d'enregistrement. En effet, nous pouvions laisser tourner la caméra sans se soucier des limites de temps imposées par une cassette MiniDV. Elle est également très pratique pour visionner les rushes rapidement (elle fonctionne comme un DVD, avec un système de chapitrage). Gain de temps donc, sur le tournage.

Nous avons opté pour des plans en majeure partie rapprochés, pour accentuer le côté émotionnel (regards, expressions faciales...), et limiter l’espace autour de nos personnages, afin de créer un effet « d’étouffement ». De plus, le hors-champ permet de surprendre facilement le spectateur lors des scènes d’attaque par exemple. Grâce à la caméra portée (pendant pratiquement toute la durée du film), nous avons apporté du mouvement à l’image, et dans le cadre, car nous voulions un film dynamique, et ce dès l'écriture. De plus, la caméra portée a permis une importante liberté de mouvement qui n'aurait pas été possible en fixant la caméra sur un pied. Pour des raisons purement pratiques, filmer à l'épaule nous permettait de gagner un temps déjà très précieux. Pour les besoins de la narration, nous avons dû reproduire des plans de type "caméra de surveillance", en plongée et les plus larges possible. La plupart de ces plans, à la fin du film, sont filmés en vision infrarouge, qui accentue la tension. Dans notre manière de cadrer, nous avons été largement inspirés par Sam Raimi, et sa façon de briser les angles à l'intérieur du plan. Un autre de nos plans est directement inspiré par Christopher Nolan, en particulier sa dernière oeuvre The Dark Knight. Bien que n'ayant aucun contrôle sur les lumières, nous avons réussi à jouer sur le clair- obscur produit par les lumières artificielles du parking, en plaçant judicieusement nos acteurs et nos caméras.


Nous avons pris le son directement avec une perche et un micro, et nous avons rencontré la difficulté de la réverbération dans le parking. De plus, le matériel dont nous disposions ne nous permettait pas de gérer au mieux la saturation du son : en effet, les acteurs crient souvent et il était difficile pour nous de trouver un compromis afin de comprendre ce que nos acteurs disaient tout en ayant un son qui ne sature pas. Nous n'avons malheureusement pas toujours réussi. En ce qui concerne la musique, elle est évidement très importante. On ne pouvait pas se permettre d'utiliser des musiques "faites maisons" qui auraient fait "cheap", nous aurions perdu toute crédibilité. Nous avons donc choisi des musiques qui existaient déjà. Pour le film, nous avons utilisé en majeure partie des scores composés

par James Newton Howard. Nous avons donc mis à profit le son d'un grand orchestre pour accentuer tous les effets que nous recherchions. Pour la bande annonce, c'est une nouvelle fois le talent de J.N Howard qui nous a permis d'installer une ambiance inquiétante, glauque... dans la première partie en tout cas. La seconde moitié de la bande- annonce vous présente des images violentes sur une musique légère et décalage total. Le but : déranger, choquer, surprendre... et aussi permettre de mieux appréhender les images violentes qui défilent à toute vitesse.


Le montage est linéaire et transparent. Il suit la narration du film, et comme il y a peu d'ellipses (qui ne sont effectuées que par jump-cut), cela donne presque une impression de film "en temps réel" (isochronisme). Nous avons tâché de trouver dans le montage aussi un certain dynamisme, par la multiplication des angles de vue (tournage à deux caméras). Le rythme du film est donc assez soutenu : 2013 constitue une alternance de séquences de fuite, de panique, quelques scènes de dialogues, et des scènes d'attaque. Nous avons voulu que le film ne comporte pas de longueurs. De même dans la bande-annonce, qui commence d'abord lentement, et, comme le film, ne cesse d'accélérer, jusqu'à atteindre son apogée en une succession d'images subliminales trop rapides pour que l'oeil en prenne entièrement conscience. Cette diversité d’images a pour objectif de donner envie au spectateur de voir le film en entier.

Nous avons voulu un film original, dynamique, que les spectateurs de films lycéens n’ont pas l’habitude de voir. 2013 - Bienvenue dans votre monde se veut être un court-métrage efficace, qui, nous l’espérons, représentera bien le travail fourni sur l’année, et l’investissement dont nous avons fait preuve.

 

Vendredi 28 mai 2010 à 21:45

Bonsoir à vous, nobles cow-blogueurs ou visiteurs occasionnels!

Et oui, après plusieurs mois d'inactivité WARNAPP est de retour pour de nouvelles aventures.
"Retour" est un bien grand mot, ce blog n'ayant jamais vraiment décollé.

Bref, c'est encore une fois la douce et tendre Plume qui m'a convaincue de parler des choses qui m'intéressent ici même.
Beaucoup de choses se sont passées en 8 mois : des choses importantes, d'autres moins. Des choses drôles, d'autres moins.
Alors pour bien démarrer cette renaissance, je vous propose une liste rapide des petites nouveautés dans la vie de Warnapp
qui seront évoquées sur ce blog dans de futurs articles.

1) J'ai (enfin) vu La Horde dont je vous parlais brièvement dans l'article précédent.

2) J'ai eu mon premier semestre à la Fac. Pour le deuxième, c'est pas gagné.

3) J'ai repris le montage de [2013], court-métrage tourné à l'occasion du Baccalauréat 2009.
Vous aurez régulièrement des nouvelles.

4) Je n'ai jamais été autant au cinéma que cette année.
Vous aurez donc droit à quelques "critiques" de films vu récemment en salle (ou en vidéo).

5) J'entre toujours un peu plus dans le monde d'Apple.
Après l'iPod Touch qui a été mon premier produit pommé, le MacBook Pro qui me sert TOUT LE TEMPS,
la firme de Cupertino nous apporte quelques nouveautés que j'évoquerai ici.

6) J'ai fais quelques connaissances au nouvel an notamment. Plusieurs soirées après,
je ne regrette absolument de m'être rendu chez Plume le 31 Décembre 2009.

7) La musique n'a jamais été aussi présente dans ma vie que cette année.
(re)Découvertes en tout genre, concerts, bandas...La musique est partout chez Warnapp.

8) J'ai également découvert l'émission OPERATION FRISSON
animée par Yannick Dahan qui est devenu un véritable maître à penser.

Tout ça pour vous dire que dans les articles qui vont suivre, il sera question de potes, de musique, de ciné, de technologie
et de toutes les petites choses que je voudrai partager avec vous.
Et pour les deux qui me regardent la bave aux lèvres, NON je ne partagerai pas mon Kinder Bueno!.

Ayé, je crois vous avoir à peu près tout dit. A très bientôt donc.     :)

Jeudi 24 septembre 2009 à 21:57

Pour ceux qui ne le savent pas encore, mon rêve est de devenir Réalisateur pour le cinéma. En ces temps de crises, imaginons que je dispose d' un budget d'environ...3 millions d'euros (c'est vraiment que dalle) et que je puisse faire tout ce que je souhaite, sans pression aucune des studios :
Quel serait le premier film idéal pour moi?

Même si j'aime vraiment tout les genres de films, il est clair dans ma tête que mon premier long-métrage sera un film de genre, un film d'horreur "BadAss" plus précisément. Alors, pourquoi ce choix ? Après tout, c'est bien connu, le cinéma de genre est une sous-merde dans le cinéma français qui ne vaut pas beaucoup mieux que le porno de Canal+ du samedi soir...Ça, c'est plus ou moins ce qu'on peut entendre à propos du cinéma d'horreur en France que ce soit dans les milieux professionnels ou dans les lycées qui dispensent une Option Cinéma vendue comme "favorisant l'ouverture d'esprit". Donc, faire un film de ce type, en France, me permettrait de faire ce que j'aime (ce qui me semble être primordial) et ensuite qui, pourquoi pas, pourrait être un coup de pied dans la fourmilière. Un film bien fait, fabriqué avec beaucoup de soin et qui marchera du tonnerre afin que les producteurs ou le CNC ne puissent plus prendre le faible nombre d'entrées de ces films comme excuse pour ne pas investir (rappelons au passage que les films dit "d'auteurs" français font généralement des bides au Box-office et que pourtant, il sont largement aidés par le CNC et autres organismes).


Pour en revenir au film en lui-même, voici en gros ce que j'aimerais y mettre :

- Une histoire qui tienne bien la route, sans être trop complexe.
- Des acteurs convaincants, motivés et passionnés.
- Des scènes de baston où ça se met sur la gueule bien comme il faut!
- Du sang (beaucoup, mais pas trop).
- Pas de second degrès, non, on y va à fond.
- Mais attention, on ne se prend pas trop au sérieux tout de même...
- Des petites innovations
- Des plans allègrement piqués à un cinéma méprisé par certains.
- Des hommages, des références aux films/réalisateurs qui m'ont marqués (et qui continuent de le faire si bien).
- Respecter les codes du film d'horreur.
- Surprendre le spectateur à plusieurs reprises.
- Lui faire passer du bon temps avant tout.
- BREF, faire un film que j'aimerais voir moi en tant que spectateur.


Pour ceux qui suivent l'actu ciné, c'est plus ou moins ce que Yannick Dahan et Benjamin Rocher essayent de faire avec "La Horde" (sortie début 2010). Un film BadAss, fun, trash, radical...Du cinéma quoi, un film anti-nouvelle vague au possible. Car si en leur temps, les Truffaud, Godard et autre Eric Rohmer faisaient grosso modo la même chose que ce que les jeunes réalisateurs essayent de faire aujourd'hui, c'est à dire changer le cinéma français, il faut avouer que l'influence de cette "Nouvelle Vague" a fait bien des dégâts et empêche d'autre genres de ce développer en France. Claude Chabrol, qui ne fait pas partit de mes références (^^) avait déjà reproché aux cinéastes de la Nouvelle Vague d'occulter complètement le côté ludique et divertissant du cinéma en ne faisant que des films intimistes et introvertis. Je me répète peut-être, mais le cinéma français à vraiment besoin d'un gros coup de pied dans le cul s'il ne veut pas s'enliser dans une consternante platitude doublée d'un mépris certains pour les films que je défends.
J'espère sincèrement qu'un jour on pourra voir autre chose que des comédies ou des drames sociaux sur les écrans de cinéma français...

Voilà pourquoi mon premier long-métrage sera un film de genre. Et je ne compte pas abandonner...

 

Mercredi 23 septembre 2009 à 21:41

        Bonjours à toutes et à tous! Je me présente, je m'appelle A....oups, Warnapp
(tssss, pas d'info personnelles sur le net on a dit!).

 
Voici le premier article de mon tout premier blog made in Cowblog
(je voudrais au passage remercier Plume qui m'a fortement conseillé d'essayer la plateforme Cowblog.
J'ai d'ailleurs faillit appeler mon blog "Encre" en hommage à cette fille qui me manque terriblement depuis son départ...).
Alors que dire, que dire dans ces toutes premières lignes que j'écrit non sans peine,
faute d'inspiration ce soir ?...Mmmmmm...
Attendez, je cherche...Heuuuuu...Vous pouvez faire autre chose en attendant hein...Mmmmm...
Ah! Je me lance dans ce blog sans vraiment savoir ce que je vais y publier
donc si mes histoires vous intéressent, je continuerai avec plaisir,
sinon envoyez STOP au 82 600 (40 centimes/sms + plus prix du sms).
Oula, je m'égare, veuillez m'en excuser.


Bref, tout ça pour dire que ça y est, la machine est lancée et que j'essaierai
de rendre cette machine la plus agréable possible à utiliser.
Bon, pour que cet article serve quand même un peu à quelque chose,
je vais vous faire une liste de tout les thèmes que ce blog abordera
au travers de mes mots qui, côte à côte, vont former des phrases : 

- L'Université (et par extension, les profs, l'éducation, les grèves...^^)
- La Musique (et par extension...heu...La Musique).
- Le Cinéma
- Le monde (désolé Plume) d'Apple
- Les petits tracas de la vie quotidienne
- Les Maths (non, j'plaisante, 'faut pas déconner non plus hein!)
  et pour le reste, on avisera  :D
 
Voili, voilou, bonne visite à toutes et à tous !

PS : Je m'excuses par avance pour l'humour qui sera utilisé ici ^^

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